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PORT D’ABIDJAN : LE TRAFIC GLOBAL A FRANCHI LE CAP DE 25 MILLIONS DE TONNES EN 2019
Pour la seconde année consécutive, le port d’Abidjan s’est illustré par un résultat commercial exceptionnel. En effet, après un trafic global de 24.177.267 enregistré en 2018, le volume de marchandises traitées (import et export) en 2019 a atteint un niveau record de 25.738.345 tonnes, induisant une progression de 6,5% par rapport à 2018. C’est la toute première fois, depuis 1950, année de sa mise en exploitation, qu’un tel niveau de trafic est atteint par le port d’Abidjan, confirmant ainsi le dynamisme retrouvé et les retombées effectives des grandes réformes engagées par la Direction Générale du Port Autonome d’Abidjan, à partir de 2011.
Cette croissance est principalement impulsée par les marchandises nationales qui représentent 89,8% du volume global. En 2019, ce trafic a connu une plus-value de 1.142.529 tonnes, soit +5,2% par rapport à 2018.
Ce trafic national se compose de trois principales catégories que sont les marchandises générales avec 14.817.471 tonnes, soit une hausse de 2,9% par rapport à 2018, les produits pétroliers avec 7.645.456 tonnes, soit 10,4% d’augmentation et les produits de pêche avec 642.449 tonne, soit une avancée de 1,6%. Cette progression sur tous les segments dénote d’une économie nationale en plein essor.
L’autre composante des activités du port d’Abidjan qui a également connu une embellie en 2019, est le transit. En effet, on note un volume total de 2.037.799 tonnes soit une forte progression de 24,1%, avec une remarquable reprise du trafic Malien qui enregistre une hausse de 47,1% pour 790.176 tonnes de marchandises. Le Burkina Faso, a quant à lui aussi réalisé une croissance de 14,1% avec un trafic 1.244.682 tonnes.
Le trafic de conteneurs n’est pas en reste de cette tendance haussière quasi générale. Avec 730.827 boîtes traitées en 2019 contre 674 624 l’année précédente, le taux de croissance est de 8,3%.
Au niveau du trafic de navires, on observe une quasi-stagnation du nombre d’escales avec une très légère croissance de 0,9%. La stratégie des armateurs qui consiste à affréter des navires plus grands afin de réaliser des économies d’échelle pourrait être une des explications de ce ralentissement.